Comme ultime étape de ce voyage, je décide de retourner à Himeji. Je commence la journée en allant tout au nord de la ville. Pour cela je saute (façon de parler sinon c’est du sport et ça me fatigue par avance) dans un bus qui a pour terminus le téléphérique du mont Shosha, où se trouve un temple. Le bus est plein, et alors que je suis assis à l’arrière coté fenêtre, en occupant les deux tiers de la banquette, un type ressemblant vaguement à Pierre Bellemare, et de type “large du cul” lui aussi, vient prendre place à mes côtés. Quel soulagement quand il me demande si le bus fait le tour du château. Ah non Pierre, faut que vous descendiez à la prochaine. Et j’ai beaucoup ri quand vous chantiez Antisocial en Fuego avec Kad&Olivier.
Le mont Shosha est le lieu où se trouve le Engyōji, temple bouddhiste ancien qui apparaît dans Le Dernier Samurai. Pour le rejoindre on marche sur un chemin bordés de statues de bronze, jusqu’à une grand porte.
Le bâtiment principal atteint après 15 minutes de marche en impose, tout en hauteur sur ses poutres en bois. À l’intérieur une statue d’apparence insolite est l’objet d’un rituel: les fidèles utilisent un chiffon au bout d’un manche de bambou pour lui frotter le crâne et les autres parties du corps.
Plus loin dans la montagne se trouvent 3 grands halls, dont un dans lequel on peut entrer pour admirer différents objets historiques. Anciennes statues, tenues, calligraphie…
En quittant le Mont Shosha, je reprends le bus pour le château. Le parc qui l’entoure est plein de monde, de nombreux cerisiers en fleur attirant les visiteurs. Je ne refais pas l’intérieur du château, mais vais voir les murs d’enceinte.
Ensuite, tour rapide dans le jardin Kokoen, juste avant sa fermeture. Il est assez différent en cette saison, mais ce n’est pas un spot avec des tas de cerisiers. Le seul qui existe, à coté d’un pont enjambant un étang est splendide, aidé pour se déployer par une armature en bambou.
Ce voyage est déjà terminé. Quand je pense à tous les collègues qui ont pour projet de visiter ou de revisiter un jour le Japon, je mesure le privilège qui est mien, d’avoir pu enchaîner trois voyages aussi différents en un an. Celui-ci s’est beaucoup fait dans l’improvisation, mais je n’en retiens que du bon.